Toute la personnalité de Nem' se reflète dans ses vêtements, dans la couleur de son vernis à ongles, dans sa façon de se maquiller. Les vêtements... Nemrod n'est pas très difficile sur ce sujet là. Il porte un peu tout, tant que ce n'est pas ultra large. Il a un goût accentué pour les fringues de haute couture, les vêtements coûteux. Que ce soit à paillettes, à clous, à strass, vert, bleu, rouge, avec des trous, très moulant, tout ça, il le porte à merveille et sait bien accorder les choses. Il n'aime pas être habillé à la va vite et prend toujours son temps pour bien définir ce qui lui ira bien au jour le jour. D'autre part, il n'est pas non plus le gars qui s'habille UNIQUEMENT avec des vêtements chers ! Il sait trouver son bonheur dans un rien (en matière de vêtements hein) et customiser un jean banal. Il aime acheter des vêtements simples et les recoudre lui même, en faire des pièces uniques. Néanmoins, il lui arrive d'être très blasé et d'avoir la flemme de tout, là, vous pourrez le voir démaquillé, en jogging... Quand il se montre ainsi vêtu et qu'il n'est pas en train de faire son habituel petit footing, vous pouvez vous inquiéter ! Pour ce qui est du caractère, c'est un peu plus complexe. Définir Nemrod est dure chose car il se confie peu et ne montre que ce qu'il veut de lui. Le déceler est vraiment difficile, il n'aime réellement pas se livrer et montrer qui il est vraiment. Lui, ce qu'il aime, c'est deviner le caractère des autres et s'adapter à chacun. Ainsi, il paraîtra gentil et intéressant pour l'un, pour l'autre il sera le petit ange adorable que l'on veut protéger, pour un dernier, il sera une véritable enflure de première. Comment vous dire qui il est en réalité ? Ce qui est indéniable, c'est qu'il est un grand perfectionniste. Nemrod veux toujours le meilleur, si il ne touche pas la perfection dans tout ce qu'il fait, il n'est pas sastifait Il considère l'amitié comme un élément indispensable à son confort (le confort moral est presque plus important pour lui que le confort matériel) mais a très peu d'amis, il n'accorde pas sa confiance à n'importe qui. Ses amis sont néanmoins sûrs et fidèles. Il a l'aspect quelque peu efféminé dû à la finesse de ses traits et la grâce de ses gestes. C'est tout du moins son allure physique qui l'a aidé à entrer dans le monde du mannequinat... Ses un mètre quatre vingt cinq sans talons et ses cinquante deux kilos .Il attire infailliblement l'admiration... Il a un regard qui vous perturbe, le regard qui vous lance un message comme "Je sais ce que tu penses rien qu'en te regardant", ses yeux semblent lire en vous comme dans un livre ouvert tandis que lui même est impénétrable. Assoiffé de connaissances, il est très curieux. Très cultivé, il aime se démarquer du lot. Nemrod est très sûr de lui et cela le fait parfois passer pour un mec arrogant. Que dire d'autre ? Il est très sensible, passionné, obssedé. Il peux être imprévisible et très paradoxal avec l'image qu'il donne de lui. Finalemment, il possède de nombreux piercings donc quatre au visage : Arcade gauche, langue, septum, lèvre inférieure. Mais il les retire souvent, tous ensemble, ça ne le fait pas vraiment... Ainsi que plusieurs tatouages ! Il adore les modifications

Mon histoire ? Bien... Je ferais court et vous raconterai le principal, car au fond, il n'y a pas réellement grand chose à exploiter, à creuser, à comprendre. Ma vie n'a pas été des plus banales mais n'a pas non plus été bien compliquée, on me dit qu'elle pourrait être digne d'un de ces gros studios de cinéma Hollywoodiens, je n'en suis pas tant persuadé. Commençons. Je suis né dans un grand hôpital situé dans le centre de la capitale Française, Paris. Les premiers visages que j'ai vu sont ceux de ma mère, mon père et on me dit que je tournais souvent la tête pour voir l'être qui était né avec moi, mon frère jumeau. Rien de bien exceptionnel jusque là ? Je vous l'avais dis. Ne vous attendez pas à de grands rebondissements. Continuons. Par la suite, j'ai grandi dans une grande maison Parisienne, dans un monde parfait à mes yeux. Comme tout bon enfant de grande famille, j'entrai à l'école dès trois ans. Les premières impressions des maîtres et maîtresses étaient généralement très bonnes. J'étais ouvert à tout, sociable, joueur. J'allai parler aux timides qui n'osaient pas se fondre parmis les autres élèves, je jouais avec ceux qui étaient laissés seuls à la récréation. Vraiment, on me voyait comme un petit bout de chou plus qu'adorable et qui accomplirait de belles choses plus tard. En plus de toutes mes qualités précoces, je possédai la richesse, ce qui me permettai d'offrir, d'être génereux. L'avarice ? Non, je ne connaissais pas. Les raisons pour lesquelles je vivais dans un petit luxe très confortable ? Ma mère était styliste. Une grande styliste Française au genre très frais et décalé qui plaisait beaucoup, qu'importe les générations. Mon père, lui, était un médecin descendant d'une longue lignée aristocrate. L'univers où je vivais était assez... Comment vous dire ça ? C'était à la fois très ouvert et très strict. D'un côté j'avais ma mère, celle qui me poussait à m'exprimer comme je le voulais, de quelque manière qui soit, elle riait souvent avec moi et était très à mon écoute, et d'un autre côté, il y avait mon père. Mon père voulait mon bien, je le sais au fond, mais il ne me le montrai pas comme ma mère. Dès que possible, mon frère jumeau, Aloïs, et moi même, entrâmes dans une grande école privée de renommée. Les cours n'étaient pas les mêmes que dans l'enseignement publique, ici, on faisait de vous des médecins et des avocats, si vous vous perdiez au bout d'un an, on ne vous repêchai pas : Vous étiez en train de périr, on vous laissait à l'abandon. Aloïs et moi étions intelligents, et pour notre père, pour la famille, nous nous devions de devenir des gens bien. Aloïs prenait la direction de la médecine, des sciences, moi je préfèrai le droit, l'argumentation. Mon père nous voyait déjà comme le docteur Keegan et maître Keegan. Au début, ce n'était pas pour me déplaire, je m'étais fait à cette idée puisque de toute manière, je n'avais pas le choix. Néanmoins, en cours, j'étais plus proche des filles que des garçons... Les filles étaient ouvertes et curieuses, tout comme moi, alors nous nous comprenions. Beaucoup aimaient la mode, alors de temps en temps, je les invitai chez moi pour les maquiller et les parer des oeuvres de ma mère. Un jour pour nous amuser, elles me maquillèrent. Ma mère rit en me voyant et me dit que ça m'allait très bien, que si j'avais été une femme, elle m'aurait pris en mannequin. Depuis ce jour, je ne cesse de me mettre du noir autour des yeux, du vernis et du mascara. Ce qui me valut ensuite le surnom de 'Meuf'... 'Gay' selon les humeurs. Au début, ça m'exaspérai, avec le temps, je n'y faisais plus attention. C'est en m'appelant comme ça devant mon frère que les gars eurent fait une grosse erreur. En quelques minutes, tous ceux qui avaient voulu faire les malins se trouvèrent avec quelque chose de cassé et un oeil au beurre noir. Aloïs, bien qu'il ne se maquille pas, me comprenait très bien et savait pertinemment que je n'étais pas fait pour être avocat. Devant mon père, je ne me montrai jamais maquillé, ô grand jamais. J'avais peur de sa réaction. Puis un jour, j'assista à un défilé de ma mère. Elle, elle aimait quand j'étais maquillé. Alors elle ne vit aucun inconvénient à ce que je vienne maquillé. Au défilé, on me fit beaucoup de compliments. Je me rapprocha énormément de ma mère et Aloïs en était content, il savait bien que je suivrai la voie qu'avait pris ma mère... De toute façon. Un soir, je me décidai à leur avouer, à tous. La domestique m'appela à manger. Tout le monde était installé. J'étais maquillé. J'avais des vêtements cousus par ma mère, des vêtements très moulants. Des talons. Mon père écarquilla les yeux et me demanda quel était cet accoutrement. Je lui répondis simplement : 'Moi'. Je lui expliqua que je voulais arrêter le droit, que le monde de la mode était le mien, que je me sentai bien quand je sortai avec maman. ll hurla sur moi comme jamais. J'avais 15 ans. Les mois suivants, il ne m'adressa pas la parole et ne faisait que répèter à voix haute qu'Aloïs était sa fierté, qu'il était doué en sciences, qu'il irait loin. Pas un mot sur la tapette qui se maquillait comme une femme. Ma mère tentait parfois une approche, mais le contact entre père et moi était définitivement impossible. Je suivai ma mère à ses défilés. Puis un jour, alors que le podium était libre et que la salle était vide, je me mis à marcher sur celui-ci. J'avais déjà vu de grands mannequins le faire, je pouvais y arriver. Je fis plusieurs allers-retours sur le podium, les deux dernières fois en pleurant, je me demandai pourquoi... Pourquoi je n'avais pas su être la fierté de mon père. Des applaudissements me sortirent de mon petit cocon. Une femme était là, une très belle femme. Elle me demanda aussitôt où j'avais appris à défiler et voulait impérativement m'avoir pour son défilé à elle. Peu lui importait que je ne sois qu'un 'amateur'. J'accepta son offre et défila pour la première fois un peu après 16 ans. C'était une sentation exquise que de défiler. On me demanda ensuite pour des photos, pour des tracts, des magasines. Je ne me voyais pas dire non, c'était un rêve qui se réalisait. Un jour, un photographe nota que dans mon dossier était noté que j'avais un frère jumeau. Il insista pour faire venir Aloïs et pour faire des photos de lui et moi. Dès lors, Aloïs prit un malin plaisir à entrer dans le rôle du mannequin, me disant toujours -en me taquinant- que s'il le voulait, il pourrait être aussi doué que moi. Persuadé du contraire, je le lui dis clairement. Savez vous ce qu'il a fait ? Il a arrêté ses études de médecine. Il ne voulait plus être la fierté, ça ne l'intéressait plus. Il visait plus haut. Ainsi, Aloïs et moi avons posé pour de nombreux magasines... C'est un peu un duel entre lui et moi aujourd'hui, quel sera le meilleur. Peut-être pour ça que nous sommes assez connus ? Enfin. J'ai déménagé en Amérique à l'âge de 19 ans, c'est à cet âge même que la Covet Models Agency m'ouvrait ses portes.